Denby sur dance et risque

« The risk is a part of the rythm »

 

Source : Edwin Denby, Dance writings, R. Cornfield & W. Mackay, 1986 . Page 556.


Marcher c’est risqué. Pas après pas, la marche est une succession de déséquilibres rattrapés qui mettent le corps en mouvement. Pour Edwin Denby, critique de dance et poète, mettre du rythme dans le déséquilibre, comme les danseurs le font, accroit le risque et, aussi, l’amusement. Qu’en est-il du rythme de l’existence ? Voir à ce propos « Proust sur la vieillesse« .

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García Lorca sobre el Duende

« (…) no triunfarás nunca, porque tú no tienes duende. »

Mur peint délavéEl duende, ese soplo que viene de lo más profundo de lo humano, eso que hace vibrar artistas y obras, que es indefinible pero que define, eso que marca la diferencia. De ello habla en estas citas García Lorca.

Acercamiento posible con « Bacon sur Velasquez et Rembrandt » .


« Manuel Torres, gran artista del pueblo Andaluz, decía a uno que cantaba : « Tú tienes voz, tú sabes los estilos, pero no triunfarás nunca, porque tú no tienes duende. » (p.11)

« Este poder misterioso que todos sienten y que ningún filósofo explica es, en suma, el espíritu de la tierra, el mismo duende que abrazó el corazón de Nietzsche, que lo buscaba en sus formas exteriores sobre el puente Rialto o en la música de Bizet, sin encontrarlo y sin saber que el duende que él perseguía había saltado de los misterios griegos a las bailarinas de Cádiz… (p.14)

 » (…) el duende no llega si no ve posibilidad de muerte, si no sabe que ha de rondar su casa, si no tiene seguridad que ha de mecer esas ramas que todos llevamos, que no tienen, que no tendrán consuelo.

« Con idea, con sonido, o con gesto, el duende gusta de los bordes del pozo en franca lucha con el creador. » (p.46)

 » (…) con duende es más fácil amar, comprender, y es seguro ser amado, ser comprendido, y esta lucha por la expresión y por la comunicación de la expresión adquiere a veces en poesía caracteres mortales. » (p.48)

Fuente : Federico García Lorca, Juego y teoría del duendeAllia, edición bilingüe, 2009.

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Garcia Lorca sur le Duende

« (…) jamais tu connaitras le triomphe, parce que toi tu n’as pas de duende. »

Mur peint délavé

Le Duende, cette sorte de souffle des profondeurs de l’humain qui fait vibrer artistes et oeuvres, cet indéfinissable qui définit, qui fait la différence, García Lorca en parle ici à travers quelque citations. 

Rapprochement à faire avec « Bacon sur Velasquez et Rembrandt » .

« Manuel Torres, grand artiste du peuple Andalou, disait à un homme qui chantait : Toi tu as de la voix, tu connais les styles, mais jamais tu connaitras le triomphe, parce que toi tu n’as pas de duende. » (p.11)

« Ce pouvoir mystérieux que tout le monde ressent  et qu’aucun philosophe n’explique est, en somme, l’esprit de la terre, ce même duende que consumait le coeur de Nietzsche, qui le recherchait sous ses formes extérieures sur le pont du Rialto ou dans la musique de Bizet, sans le trouver et sans savoir que le duende qu’il poursuivait était passé des mystères grecs aux danseuses de Cadix… (p.15)

 » (…) le duende ne vient pas s’il ne voit pas la possibilité de mort, s’il n’est pas sûr qu’il va roder autour de sa maison, s’il n’est pas certain qu’il va secouer ces branches que nous portons tous et que l’on ne peut pas, que l’on ne pourra jamais consoler. (p.47)

« Par l’idée, par le son, ou des mimiques, le duende aime à être au bord du puits dans une lutte franche avec celui qui crée. » (p.47)

 » (…) avec du duende il est plus facile d’aimer, de comprendre, et l’on est sûr d’être aimé, d’être compris, et cette lutte pour l’expression et pour la communication de l’expression acquiert quelques fois en poésie un caractère mortel. » (p.49)

Source : Federico García Lorca, Jeu et théorie du Duende, Allia, 2009.

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